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Un Rêve de môme
Un Rêve de môme
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7 janvier 2008

VIETNAM Le 27/03/2006 Livre lus durant ce séjour

VIETNAM

Le 27/03/2006

Livre lus durant ce séjour : « une putain de mort » de Michael HERR

                                                                

11h30. 33 degrés : La chaleur d’Asie me tombe dessus en sortant de l’aéroport. Après quarante-cinq minutes d’attente et bien que j’affiche mon plus beau sourire, le douanier appelle deux autres collègues pour m’interroger sur mon identité et voir si cela correspond, car ma barbe et mes cheveux contrastent trop avec la photo de mon passeport !!!

Après la chaleur, ce sont les conducteurs de moto taxi qui me tombent dessus ! Cela me rappelle la première fois où je suis arrivé à Lima au Pérou… Et vu le plaisir que j’ai eu à découvrir ce pays, je me dis que ça commence bien ici au Vietnam. Après une demi-heure de pause, je choisis un hôtel dans le centre avec mon guide Lonely Planet (un peu de pub !), je monte derrière un adolescent sur une moto taxi (sans casque bien sûr !) puis on se joint à la « fourmilière ». Ho Chi Minh Ville c’est huit millions d’habitants et trois millions de motos-taxi ! Mon chauffeur me dépose dans le District 1, quartier touristique des voyageurs à petit budget, mais idéalement placé pour découvrir la ville. L’hôtel que je voulais n’existe plus et un rabatteur me montre un « hôtel » familial dans une petite rue perpendiculaire pleine de charme et calme. Réticent au début lorsqu’il m’annonce le prix de cinq dollars, (bien qu’il soit vrai que le prix reste dérisoire et que seul un dortoir pourrait vraiment le concurrencer) c’est en visitant la chambre que je m’aperçois que malgré l’absence de fenêtre (si c’est pour avoir vu sur un mur et augmenter le bruit …je vais m’en passer), il y a deux lit, un bureau, WC, douche, évier et surtout deux ventilateurs. De plus la propreté m’impressionne et contraste avec la rue. J’accepte sans hésiter plus longtemps et après m’être installé, pris une bonne douche froide, je pars me dégourdir les jambes et m’imprégner de ce nouveau pays. Outre le non-port du casque dans la ville, une des caractéristiques de la moto vietnamienne, est qu’elle peut accueillir jusqu’à quatre ou cinq passagers s’il y a un bambin ! De nombreux usagers, surtout féminin et les passagers enfants portent un tissu sur le nez et la bouche en guise de protection contre la pollution urbaine. Les vietnamiens pratiquent le badminton aux heures les plus fraîches, dans les espaces verts et font souvent des matchs sans filet ! La mode est au jeu commercial : ils utilisent une espèce de jeu en plastique avec une plume aussi en plastique et en jonglant, se le renvoie comme s’il s’agissait d’un ballon ! Certains ont un sacré coup de  claquette et le jeu se transforme en ballet, rythmé par les claquements successifs du plastique contre le caoutchouc des sandales. Les magnifiques pagodes de plusieurs religions sont, avant tout autre chose, des musées de l’encens… Katia en serait ravi mais vu la quantité de fumées dégagées parfois, je me dis que ces lieux seraient aussi propices aux entraînements des sapeurs pompiers ! La nourriture est bien sûr succulente et vu les tarifs, en plus du Pho Bo en petit déjeuner, j’essaie pas mal de choses ; Ce qui m’arrive parfois : c’est de choisir un restaurant de rue où il n’y a pas de traduction anglaise… Je pointe alors le doigt au hasard sur la carte (en fonction quand même d’une certaine tranche de prix) et je comprends au regard interrogateur du serveur, qu’il me demande si je suis sûr de vouloir commander ça !?! Je confirme et découvre pour la première fois que les pattes de poules se mangent !!! Bien que surtout cartilagineux, avec une sauce relevée, cela passe sans soucis ! M’arrêtant dans un bar à bière pression animé, je déguste des Bia Hoi à 10 cents de Dollars US les 25 cl ! Heureusement que j’avais prévu des visites après car sinon je me serais mis une mine pour pas chère !

Dans l’ensemble les cyclopousses sont adorables et les motos-taxi hypocrites. Le centre de HCMV est touristique puisque de nombreuses choses y sont à découvrir, mais si on s’éloigne un peu, on se retrouve vite mêlé à la population.

Après peu de réflexion, je décide de prendre un tour de trois jours dans le Delta du Mékong. Trois jours pour 28 dollars afin de découvrir les marchés flottants, les canaux, les fabriques de galettes de riz, de bonbons à la noix de coco (excellents d’ailleurs), les fermes de poissons qui font office d’habitation sous forme de radeaux. Je m’attends à apercevoir de nombreuses rizières, je découvre qu’il s’agit de la région la plus peuplée du Vietnam et entre HCMV et les grandes villes du Delta, pas un seul terrain n’est inhabité le long des routes nationales. La population est très pauvre. Les femmes avec la tenue traditionnelle Ao Dao en vélo me font penser à « La bicyclette bleue » de Marguerite Duras, (nous ne passons d’ailleurs pas loin de son ancienne demeure.) Le sourire de cette population est gravé dans ma mémoire. Les quelques parcelles de rizières que j’aperçois ont chacune quelques tombes, souvent en leur centre : un contraste saisissant qui souligne que le culte des ancêtres reste fort. Dans ce Tour, je rencontre quelques français, un anglais sympathique qui voyage depuis quinze ans chaque année et un couple de futur retraité routard français, vraiment sympathique, travaillant dans le cadre d’une association de développement en Inde près de Calcutta et qui vendent des meubles indiens dans leur ville (près) de Toulouse. Bien que touriste et après en avoir discuté avec les différents « vrai » routards, cette solution reste encore le meilleur moyen de visiter cette région car vu les nombreux canaux à traverser, les quantités de négociations pour découvrir en bateau le coin ainsi que les tarifs peu avantageux pour une seule personne ( voir même à trois ou quatre !), le tout pour se retrouver de toutes façons au milieu des zones touristiques…Bref je n’hésite même pas à conseiller ce type de découverte, pour cette région du moins.

Voilà, après une deuxième journée à me balader dans HCMV, à avoir la famille et Montreuil en vidéo conférence, appris que Sly s’est niqué…une jambe et sapé le moral ; Après avoir essayé de le joindre, mais impossible avec l’orage qui a apparemment donné un mauvais coup aux lignes téléphoniques… Bref je prends le bus en direction de Dalat, une semaine après mon arrivée au Vietnam.

V’là ti pas que je rencontre qui en sortant de mon hôtel avec une chambre à 4 dollars (2 doubles lits, WC, douche, TV SAT)…un Easy Rider bien sûr ! Hao me présente ses prestations, ses livres d’or, ses photos, tout en m’offrant une Ca Phe Da (café- glaçons). Après vingt bonnes minutes d’hésitation (à cause du prix !) j’accepte les 220 dollars incluant son programme de visite de Dalat et ses alentours + le trajet jusqu’à Hoi Ann avec de nombreux arrêts de découverte. RDV prit le lendemain 8 h pour le départ.

Voilà, toujours dans mes envies de changer de moyens de transport, c’est derrière sa Honda Xin 100cc que nous nous installons moi et mon sac ! Après une visite de l’ancienne femme d’un dirigeant (ex président !)… enfin de la visite de sa maison ; Qui au-delà de ses charmes (la maison toujours !) est comparable au style Gaudi de Barcelone. Et bien que la population la prenne pour une « folle », je remonte sur la moto, non contrarié de cette visite originale. Les alentours de Dalat sont bien sûr montagneux et donc dégagent un cachet auquel je suis sensible ! Visite d’une fabrication familiale et dégustation d’alcool de riz. Le père de famille nous offre le thé… Que du bonheur de sentir l’air chaud sur les joues en roulant. Durant ces quatre jours, j’ai visité de nombreuses fabriques locales et artisanales ( tissus, tapioca, galettes de riz, plantations de café, thé, caoutchouc, cacahuètes, poivres, goûté le fruit du dragon, mangé des mangues, des ananas dans leurs champs, admiré les chutes d’eau toujours aussi magiques, découvert les paysages détruits par la guerre, les rizières de mes visions d’enfance, la jungle traversée par

la Ho Chi

Minh Trail, rencontré une petite dizaine de la cinquantaine de minorités vivant sur le territoire national, croisé des milliers de sourire et d’ « Hello » ( Et d’ailleurs bien que mon bouquin datant de l’année passée annonce que 63 % de la population à moins de 30 ans, je pense ne pas me tromper en le rehaussant de 5 points !) . J’ai rencontré bien sûr la pauvreté de ces minorités non reconnues par l’Etat, joué un peu au football avec un petit garçon souffrant, tout comme son jeune frère de la varicelle (ou autre) ; j’ai aussi profité de Hao pour me faire goûter des spécialités vietnamiennes et notamment le Barbi d’animaux de la jungle, le tout arrosé d’alcool de riz ! J’ai visité un orphelinat, un temple

Cao Dai

… BREF, de nombreuses découvertes et de petites rencontres qui même furtives vous marquent à vie. Et pour résumer ce que j’ai écrit sur le livre d’Or de Hao, « Bien que tout le monde ne puisse se permettre une dépense comme celle ci, si vous avez un choix à faire, c’est de rajouter un jour de plus à ce parcours et d’essayer tout simplement cette aventure ».

Hoi Ann, ville touristique, préservée de la guerre, n’a d’intérêt pour moi que pour m’offrir quelques vêtements sur mesures, déguster de bonnes recettes et profiter de la campagne environnante pour retrouver le calme… (Les vêtements sont mieux réussis que je pensais et donc je pense finalement les envoyer en France par colis à partir de Hanoi ; quelques photos en habit devant le miroir à me regarder…j’ai l’air malin, mais découvre un plaisir à être si bien vêtu !)

Me voici à Hué où après avoir rencontré des français (pour changer ! Père et fils, dont le premier passe sa retraite en Thaïlande et le second travaille (au 14ème étage de la tour Montparnasse !), je découvre (après l’avoir contournée) la célèbre citadelle du dernier Empereur vietnamien… Heureusement le peu de touriste et le temps maussade permettent de créer une ambiance magique lors de ma découverte des lieux. Malgré les nombreuses ruines, les quelques bâtiments restaurés sont vraiment magnifiques (encore que je n'y connaisse pas grand chose en architecture !) Le lendemain, après avoir réfléchi, regardé des photos, m’être informé en vain et donc mis une croix sur une visite de

la DMZ

, je loue une « bicyclette bleue », afin de découvrir la pagode de Thien mu d’où est originaire le moine s’est immolé pour dénoncer le parti communiste à HCMV. Puis je me promène à l’opposé de ce lieu, retraversant la ville, direction la mer où n’ayant pas spécialement envie de la voir, je fais demi-tour à environ

6 kilomètres

de cette dernière afin de revenir par un chemin de campagne longeant un canal avec des paysages bien plus intéressant et des rencontres d’enfants bien plus mémorables grâce à leur joie et leur sourire ! 2 étudiants font un bout de chemin en vélo avec moi et travaillent leur anglais… (Moi j’ai arrêté de le travailler depuis la fin de l’Australie !).

Retour en fin d’après midi sur Hué où après l’envoi d’une lettre importante pour une personne qui ne l’est pas moins, j’étudie ma prochaine destination dans un bar en dégustant la bière locale :

la Huda.

C’est donc après avoir passé la nuit dans le bus que je suis déposé avec une anglaise à

4 km

de l’arrêt souhaité ! Après une mauvaise discussion et le chauffeur reconnaissant sa faute (chose rare et très appréciable !), ce dernier donc, nous paye chacun une motobike afin de rejoindre le centre de Ninh Binh. Afin de réduire les coûts, nous prenons une chambre avec deux lits dans un hôtel où l’accueil est bien chaleureux et après le traditionnel Pho Bo, dans un restaurant de la rue, nous louons une motobike pour découvrir le « Halong baie des rizières » : Tom Coc. Au grée d’une balade de une heure et quarante cinq minutes en bateau avec la chance de croiser…très peu de touristes, ce qui permet de profiter de ce cadre exceptionnel au rythme des coups de pagaies des rameurs. (Une petite aide sur le retour pour me faire plaisir et parce que Julia avait un peu pitié de la femme âgée qui ramait…) Passant par la campagne, croisant un défilé religieux (bouddhiste ?!?) haut en sourires plus qu’en couleurs, nous rejoignons

Hoa Lu

, vestige du centre e la royauté antérieure où après l’ascension d’un rocher karstique, nous admirons avec un local, le panorama sur cette partie du Vietnam…

Je reprends le bus à 5h du matin pour la capitale où après avoir été livré en pâturage aux rabatteurs, j’accepte mon transport dans un hôtel près du centre pour 4 dollars la nuit et après et toujours des négociations !!!

Hanoi. Ouais !…La capitale m’a déçu…Pas de charme général, pas réellement plus silencieuse qu’à HCMV. La présence du Parti Communisme est par contre sans égal (de plus le Parti prépare un anniversaire ; alors forcément la publicité est de mise !). Mais pour ceux qui y passent, je conseille, les pâtisseries, les glaces, les vieilles rues sans les touristes, les bières Bia hoi, les marionnettes sur l’eau, essayez aussi les musés que je n’ai pas pu découvrir un lundi ! Et si vous avez la chance comme moi de tomber sur des soirées spéciales court métrages avec des débats- cocktail au centre de l’Alliance Française, vous finirez par vous dire que finalement ce n’est pas si mal de s’arrêter un peu dans cette ville. (Hanoi reste quand même incontournable dans le Nord du Vietnam pour le côté administratif !)

La baie d’Halong est devant moi…enfin derrière le « rideau » de touristes !!! Je monte sur le bateau ; il s’éloigne vers le large. Le calme arrive et j’apprécie enfin d’être là ! J’ai pris un Tour de 3 jours, 2nuits. Je suis ici non pas pour visiter les grottes, faire du kayak… mais surtout afin d’apprécier les deux nuits sur le bateau au milieu de ce décor mythique. J’ai choisi un petit groupe de 15 touristes maximum pour préserver calme, sérénité et finance. Nous sommes 12 le premier jour et 9 le second ! Bref le tour reste un peu cher (toujours comparé au reste du pays), une grotte vaut quand même le coup d’œil  sur les deux visitées. J’ai pu faire 1h30 de kayak et lors de cette balade, j’ai plus apprécié regarder les pêcheurs locaux, ne pas pagayer et me laisser bercer par la situation et prendre conscience du lieu où j’étais…Bref, là encore : à faire juste pour les nuits sur le bateau. Au troisième jour, après avoir rencontré diverses nationalités, je fais les connaissances de quatre français alors que l’une d’entre eux s’est démise l’épaule en passant d’un bateau à l’autre… L’aidant comme je peux, nous attendons le médecin…

Je les retrouve sur le chemin du retour à bord du bus nous ramenant à

la Capitale. Nous

sympathisons, trouvons chacun une chambre et dînons tous les cinq au restaurant. Il y a deux groupes de voyageurs : 2 Sandrine qui en sont à leur 2ème voyage en Asie et étudiantes à Montpellier (l’une de Tour et l’autre de Varennes dans le Val de Marne) ; Et puis il y a le jeune couple de mariés Guillaume et Stéphanie qui sont avant tout des artistes et font, tout comme moi un Tour du monde… Le plus étrange, c’est qu’ils vont passer après avoir fait l’Inde, le Népal… par des régions et pays que j’ai traversé durant les précédents mois
(Vietnam, Sydney, Nouvelle Calédonie, Amérique du Sud. Après avoir passé la journée du lundi ensemble, nous nous séparons le soir, eux descendent vers le sud du Vietnam et moi je monte à Sapa par le train de nuit dans la région la plus montagneuse du pays et au milieu de quelques minorités ethniques.

Après une nuit plutôt pas mal avec 10 h assis sur un siège en bois mais sans trop de monde dans le wagon, c’est bien sûr dans la brume que j’arrive (après un peu de bus) à Sapa en compagnie d’un vietnamien de Hanoi, étudiant de pharmacopée. Après m’avoir négocié la chambre d’un hôtel, il me propose de venir avec lui, l’après midi afin de m’expliquer son projet d’étudiant dans le village de Ta Phinh- minorité Dao- Son travail consiste à étudier les médecines botaniques traditionnelles pour d’une part continuer à en faire bénéficier les minorités (au détriment du désir gouvernemental) tout en leur enseignant d’autre part un peu d’écologie, valeur qui semble -t-il n’est pas ancestrale, alors que la population utilise une grosse quantité de différentes plantes. J’en profite aussi pour visiter le village, mais j’ai de la chance d’être avec lui car cela me permet de m’éloigner de « l’allée touristique » !

Le lendemain, après avoir évité le déluge de flotte, je pars vers 9h pour découvrir Cat Cat, un village Hmong/ Thai noir, mais je m’aperçois vite que malgré la gentillesse de ces minorités, le côté touristique (bien que vital actuellement pour eux) me gêne trop et je préfère donc m’écarter des sentiers pavés pour 2 heures de balades dans la forêt…

Il est 7h10 du matin et je viens de faire la connaissance de Jean-Michel en attendant notre bus local pour Lai Chau sur le trottoir…Après encore des négociations, vaines, c’est parti pour le trajet à travers la merveilleuse route allant du Col de Tram Ton en direction de l’historique Dien Bien Phu… Les montagnes avec les vents brumeux, le Fransipan, point culminant du Vietnam, à travers les villages de minorités, dommage que le conducteur soit un pilote car bien des photos auraient fait plaisir ! Après avoir changé de bus à Lai Chau, s’être fait confirmer qu’on s’était fait un peu avoir sur le prix du ticket de bus ! Nous continuons ce mémorable trajet pour déboucher dans la controversée vallée de Dien Bien Phu !

Comme dit mon bouquin, « le trajet pour parvenir dans cette ville mérite plus que la cité elle-même ». Le musé, bien que sommaire, nous présente grâce à un support pédagogique, un reportage retraçant la bataille de 1954 avec la progression vietnamienne représentée par des diodes de couleurs…rouge bien entendu ! Pas de hasard pour le Parti. Nous voulons nous renseigner afin de savoir s’il est possible de passer par le poste frontière mais nous nous sommes vite rendu compte que l’hôtel où on résidait était un repère de la police de l’immigration, même en civil… Quant à la gentille hôtesse d’accueil de la compagnie aérienne Vietnam Airlines, son coup de fil à un de ses amis policiers ne nous a pas beaucoup aidés…

Debout à 4h du matin afin de rejoindre

Mai Chau. Encore

des heures de bus sur une route plutôt pourrie mais avec un décor donnant forcément le sourire. Le charmant chauffeur nous laisse à 30 bornes après l’arrêt souhaité…, nous pensions n’être qu’à

3 km

seulement. Nous reprenons un bus en sens inverse qui lui nous dépose enfin dans la bonne vallée. Nous dormons dans une maison sur pilotis au sein d’un village de Thai blanc accueillis avec une gentillesse vraiment agréable par « Mama » qui nous concocte pour 2 USD un véritable festin. Après concertation, nous décidons avec Jean-Michel de rester une journée supplémentaire afin de profiter du calme et du panorama de la vallée, visiter une grotte rustique avec une étudiante Hélène (originaire d’Erythrée, vivant en Allemagne, étudiante en Nouvelle Zélande et en stage à Hanoi !)

Puis le lendemain, levé à 4 h pour se préparer à traverser la frontière. Après un solide petit déjeuner concocté par « Mama » qui nous offre même des bananes pour le voyage, nous montons chacun sur une motobike avec leur chauffeur respectif. La route est là encore superbe, du moins le panorama ! Nous traversons encore des villages pittoresques et après avoir été dépassé par la motobike de Jean-Michel, mon chauffeur s’arrête…La roue arrière s’est bloquée !?! Il part en courant chercher un mécanicien qu'il trouve je ne sais pas comment ! Ils démontent la roue. Le mécanicien emporte celle-ci et revient 30 à 40 minutes plus tard en nous montrant l’origine du problème, les roulements ont lâchés. « Macgyver » en a remis des potables et nous repartons. Nous retrouvons Jean-Michel et son chauffeur dans le village suivant et continuons vers la frontière. Commençant à avoir des sueurs froides, la tête qui tourne, je demande à mon chauffeur de faire une pause (je suspecte un début d’insolation). Je ferme les yeux durant les 15 derniers kilomètres jusqu’au poste frontière que nous passons sans aucune difficulté. Et après
400 mètres de marche nous voici au poste frontalier Laotien…Sacré Vietnam.

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