Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un Rêve de môme
Un Rêve de môme
Publicité
4 janvier 2008

Le 07/06/2006 « Welcome to Paris ». Je foule le

Le 07/06/2006

«  Welcome to Paris ». Je foule le bitume français…Et dire qu’hier matin, j’étais à Phnom Penh au Cambodge, qu’hier midi, j’ai retrouvé Ho Chi Minh Ville et qu’après un court transit à HKG (Hong Kong) hier soir, j’ai pris le dernier vol de mon périple ! Un peu plus de 8 mois de voyage qui touchent à leur fin…La première question qui arrive au « galop » lorsqu’on m’interroge est : «  Qu’est ce que tu as préféré ? «  Comparer serait insensé, alors j’essaie de leur donner une réponse personnelle, car personne ne voyage pas de la même façon ni pour les mêmes raisons. Je pense que ma meilleure réponse est de leur parler de mes sentiments lors de moments particuliers : seul dans la montagne, au cœur des forêts, parmi la faune et la flore, au milieu des populations locales, dans les différents moyens de transport utilisés, à essayer les plats culinaires propres à chaque région…

Ce qui m’a plu dans ce périple c’est surtout le fait de varier régulièrement ma façon de voyager : en changeant de moyens de transport, en passant d’une culture à une autre, en intégrant des circuits organisés, en randonnant avec ou sans guide, en visitant des musées d’anciennes civilisations mais aussi des villages de minorités ethniques actuelles, de passer d’un village en terre cuite ou en bois au milieu d’une forêt humide à une capitale nationale, de goûter le midi une soupe « populaire » sur le trottoir et un petit restaurant le soir de dormir sur le sol, dans un hamac, sur un banc, chez l’habitant, dans une auberge familiale, à l’hôtel, dans des auberges de jeunesse ou dans ma tente…

Ces contrastes permanents me permettent d’apprécier chaque moment du voyage et « pimentent » le côté aventure d’un tel périple. Le vécu est aussi lié aux paradoxes des sentiments car on peut se trouver dans un endroit paradisiaque et avoir des coups de blues qui font aussi partis intégrante du voyage et être heureux de partager une simple soupe avec une famille démunie...

Pour conclure je dirais que mon voyage reste avant tout un rêve d’enfant réalisé et c’est surtout ça qui fait mon bonheur personnel vis-à-vis de ce projet. Je ne conseil pas forcément un tel voyage, mais pour moi réaliser un rêve d’enfant ou un projet qui vous tient à cœur vous enlève un « sacré poids sur la conscience » pour le reste de votre vie…

Le retour est difficile… et bien qu’on soit averti par les voyageurs les plus expérimentés, le fait de le vivre vous ramène en quelque sorte les pieds sur Terre… On revoit tout ses amis, sa famille, mais les retrouvailles restent pendant quelques mois un peu irréelles. On se sent désorienté, tout en étant chez soi. C’est un gros coup de blues, une sorte de « déprime post aventure » : la réalité vous a rattrapée.

Mais après avoir rencontré tant de gens sur cette Terre, on se dit pourquoi ne pas choisir une façon de vivre qu’on a aperçue à des milliers de kilomètres du lieu de naissance ? Qu’est ce qui nous retient ? L’amour d’un proche, la famille, le côté matériel pour certains, un projet professionnel… Chacun trouve une « bonne excuse », mais peut-on vivre heureux toute sa vie avec cette « excuse » ?

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Ca y est, j'ai enfin trouvé un peu de temps pour découvrir ce que fut "ton rêve de gosse".<br /> Assise au soleil sous le Golden gate Bridge, j'explore chacun des pays que tu as exploré, avec un gros coup de coeur pour la Nouvelle Calédonie et je me dis peut être un jour...<br /> Merci beaucoup, pour ces moments de pur bonheur.<br /> <br /> take care Champion, bizoo bizoo
B
Un peu de bonheur dans cette vie!!!Alala ça donne trop envie de partir!!<br /> Trop bon, trop beau, je suis assez motivée par la Nouvelle Calédonie mais tout à l'air génial!<br /> Merci Danos continue à nous faire rêver!<br /> Gros bisous et à bientôt<br /> Béré
Publicité